A l’aube le bus s’arrête enfin à Banbassa, pas trop le temps d’apprécié la ville (qui de toute manière n’a apparemment pas trop de charme), qu’une personne me propose d’emmener en moto, jusqu’au poste frontière népalais. Apres avoir effectué mes formalités administratives auprès de la peu accueillante douane Indienne , nous traversons un pont qui matérialise la frontière Indo-Népalaise. Des la frontière passée, l’impression d’être dans un autre pays est flagrante ? les klaxons sont moins fréquents, les gens se déplacent en vélo. Au poste frontière népalais l’accueille y est souriant et sans stress, Apres avoir échangé quelques roupies népalaises et mon visas en poche, un rickshaw de conduit jusqu’à la ville de Mahendranagar.
A Mahendranagar, j’avais RDV avec Fabien un bordelais, avec qui j’avais discuté un forum de voyage, afin de partager cette aventure dans l’Ouest népalais où le touriste se fait rare. A deux c’est plus easy. La ville n’est pas très jolie, mais plus calme que les villes indiennes, les klaxons se font plus rares et les gens sont plus souriant qu’en Inde. Le lendemain nous ne savons pas trop allé, nous nous apprêtions à mettre capte sur un village plus vers l’est, quand une homme que j’avais croisé la veille nous conseille de ne pas y aller mais de plutôt nous rendre plus au nord. Comme nous n’avons le temps et que nous n’avons pas trop de plan précis, nous réservons quelques heures plu tard un bus dans la direction proposée. En attendant le bus nous discutons avec quelques maoïstes qui tiennent un stand au milieu des bus. Ils sont maoïstes et hindou, je croyais que le maoïste n’était pas compatible avec quelque religion.
Bref. Peu de temps après nous voilà dans un bus de nuit qui nous emmène on ne sait trop où, mais qu’importe.
Le lendemain après une nuit de bus à travers les montagnes de l’ouest népalais nous voici arrivé dans la poussiéreuses bourgade de Sanfébagar,, nous nous y posons une journée, le lendemain nous prenons un jeep, qui nous emmène à Mangalsen,. Notre arrivée dans le village ne se fait pas dans la discrétion, vraiment très peu de touristes occidentaux s’aventurent dans cette région reculée du Népal. Les jeunes écoliers, nous interpellent et nous suivent sur notre chemin
Nous finissons par trouver un hôtel convenable. C’est la première fois qu’il réservait des touristes dans cet hôtel. Apres une petite balade au alentour, nous retournons à l’hôtel. Où nous sympathisons avec 5 personnes travaillant pour l’ONG World Vision, nous passons une soirée vraiment agréable. Les gars nous conseillent de redescendre sur le village d’où nous venons, Sanfébagar, afin d’aller dans le parc national de Khaptad. Il nous passe aussi l’adresse d’un ami à l’un d’entre eux qui pourra nous aiguiller .
Le lendemain nous nous voyons donc faire la route inverse du lendemain, après 2H30 de jeep nous revoilà à Sanfébagar, mais dans un autre quartier et dans un autre hôtel cette fois. Nous expliquons à Min le gérant de l’hôtel notre intention de nous rendre au Khaptad National Parc. Il va s’occuper de tout.
Le lendemain nous voilà donc Fabien et moi embarqués sur les motos de Min qui nous déposent au bord de la route. Apres avoir monté 30 minutes, Min nous laisse entre les mains de Barat qui fera office de guide pour les jours à venir. Ce dernier nous portera le plus gros de nos sac ce qui est vraiment agréable, nous nous relayons pour l’autre sac. Au bout de quelques heures de marche nous passons un pont suspendu.
Puis grosse montée, nous voila arrivés dans le village de Tukha. Nous sommes accueillis par les villageois, et nous mangeons chez le père de Min. Le repas est vraiment le bien venu, nous pension dormir dans ce village, mais nous comprenons qu’il faut reprendre la route, le problème est que aucun d’entre eux ne parle anglais donc beaucoup d’incompréhension de part et d’autre. On comprend que le prochain village Naïni est à 5h. Nous refusons de marcher plus vu qu’il est 16H et qu’il fait nuit à 18H. Nous sommes donc hébergés dans une petite chambre où sèchent des oignons, parfum qui embaument bien la chambre. spartiate, mais bienvenue.
Nous passons la soirée à parler avec un instituteur et un fonctionnaire qui parlent anglais. Pour accéder au village il faut faire 5h de marche, dans le village, nous voyons les femmes (jeunes ou villes) chargées de lourds fardots de bois ou de fourrage, pendant ce temps là les hommes ne font pas grand-chose, une certaines gêne me traverse l’esprit, les ados eux passent leur temps à jouer au Volleyball, la balle finie souvent dans la pente.
Du village nous avons une vue sur les rizières, les plantations de maïs ou autre bananiers, sur les toits ou balcons sèchent les piments et le mais, ainsi que le fourrage pour l’hiver. Apres une nuit un peu aléatoire sous mon tapis en guise de matelas, nous somme réveillés a 6h du mat, on nous fait comprendre qu’il faut prendre la route. Au bout d’une heure de montée nous voici au Temple de Naïni, nous comprenons que la veille ils nous faisaient comprendre nous nous arriverons à 5h et nous avions nous compris que nous avions encore 5h de route. Incompréhension totale, nous en rigolons après. Nous prenons notre petite déjeuner sur place( pomme de terre), puis après avoir fait le tour du temple, nous attaquons le montée dans la jolie forêt semi tropicale, la brume qui s’installe apporte une atmosphère mystérieuse au lieu.
Nous montons un moment la végétations change peu a peu nous commençons à trouver plus de résineux, pour enfin trouver une végétation de montagne. Nous réalisons alors que nous somme à plus de 3000m, et que nous somme parti hier à 800m. Je comprend un peu mieux ma fatigue. Nous arrivons au Khaptad military camp. Nous passons la nuit dans une auberge à coté. Le lendemain notre « guide »semble un peu pressé de redescendre au village, Nous insistons toutefois pour faire un petit tour des environs, nous passons quelque temple au milieu du parc dédié à un Baba qui à passé plusieurs années dans cet endroit, le parc porte désormais son nom. Nous grimpons sur une colline, d’où nous pouvons admirer de majestueuses montagnes enneigées à plus de 7000m d’altitude. Puis nous allons juste au lac, ou la brume commence à s’installer, nous devons calmer les ardeurs du « guide » qui semble trop pressé à notre goût. La descente se fait au pas de courses nous réalisons combien nous avions monté la veille. En chemin la pluie fait son apparition, nous rejoignons Naïni en courant, mais la maison où nous devions passer la nuit est fermée, nous descendons plus bas jusqu’au village de Tukha. Les jambes un peu cassées par la descente. Du maïs grillé nous attend pour nous restauré. Le beau temps revient peu à peu. Nous retrouvons les mêmes personnes qu’il y a deux jours. Nous mangeons chez les parents de Min, et passons la nuit toujours au milieu de des oignons. Il faudra que je me renseigne si de dormir au milieu d’oignons fermentés a des vertus pour la santé.
Le lendemain nous quittons tout ce beau monde pour descendre jusqu’à Sanfé, où nous retrouvons Min et son hôtel pas mécontents d’arriver à bon port. Une expérience sympa même si au Népal rien ne se passe comme prévu, que la barrière de langue peut être problématique, et malgré le coté pas pro de notre pseudo guide.
Une bonne bière est le bienvenue.
Apres une journée de repos a vadrouillé aux alentours Sanfé, le lendemain nous disons au revoir à Min et à toute sa sympathique équipe. Plus de 12 h de bus dans les routes sinueuses de l’ouest népalais nous attendent. Aie aie, mais c’est le prix à payer si l’on veut voir de belle choses…. A bientôt
Nous passons la nuit dans une auberge à coté. Le lendemain notre « guide »semble un peu pressé de redescendre au village, Nous insistons toutefois pour faire un petit tour des environs, nous passons quelque temple au milieu du parc dédié à un Baba qui à passé plusieurs années dans cet endroit, le parc porte désormais son nom. Nous grimpons sur une colline, d’où nous pouvons admirer de majestueuses montagnes enneigées à plus de 7000m d’altitude. Puis nous allons juste au lac, ou la brume commence à s’installer, nous devons calmer les ardeurs du « guide » qui semble trop pressé à notre goût.
La descente se fait au pas de courses nous réalisons combien nous avions monté la veille. En chemin la pluie fait son apparition, nous rejoignons Naïni en courant, mais la maison où nous devions passer la nuit est fermée, nous descendons plus bas jusqu’au village de Tukha. Les jambes un peu cassées par la descente. Du maïs grillé nous attend pour nous restauré. Il faut veiller à enlever les sangsues qui se promènent sur les mollets. Le beau temps revient peu à peu. Nous retrouvons les mêmes personnes qu’il y a deux jours.
Nous mangeons chez les parents de Min, et passons la nuit toujours au milieu de des oignons.
Il faudra que je me renseigne si de dormir au milieu d’oignons fermentés a des vertus pour la santé.
Le lendemain nous quittons tout ce beau monde pour descendre jusqu’à Sanfé, où nous retrouvons Min et son hôtel pas mécontents d’arriver à bon port. Une expérience sympa même si au Népal rien ne se passe comme prévu, que la barrière de langue peut être problématique, et malgré le coté pas pro de notre pseudo guide.
Une bonne bière est le bienvenue.
Apres une journée de repos a vadrouillé aux alentours Sanfé, le lendemain nous disons au revoir à Min et à toute sa sympathique équipe. Plus de 12 h de bus dans les routes sinueuses de l’ouest népalais nous attendent. Aie aie, mais c’est le prix à payer si l’on veut voir de belles choses…. A bientôt
